Stéphan Gladieu

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Tel père. Tel fils. Un dimanche matin au marché Combattant, situé sur la grande artère de Bangui qui mène à l’aéroport, ce père de famille pose fièrement avec son fils, tous deux revêtus d’un costume rose flamboyant. Like father, like son. On a Sunday morning at the Combattant market on the road to the Bangui airport, this proud father posed for the camera with his son, both of them dressed in flashy pink suits.
Tel père. Tel fils. Un dimanche matin au marché Combattant, situé sur la grande artère de Bangui qui mène à l’aéroport, ce père de famille pose fièrement avec son fils, tous deux revêtus d’un costume rose flamboyant. Like father, like son. On a Sunday morning at the Combattant market on the road to the Bangui airport, this proud father posed for the camera with his son, both of them dressed in flashy pink suits.
Ce jeune homme travaillait autrefois pour Areva avant de perdre son emploi après le départ de l’entreprise française du pays. Aujourd’hui, il tente de rebâtir sa maison, ou du moins ce qu’il en reste. This young man used to work for the French company Areva, but became unemployed when the firm left the country. Today, he’s trying to rebuild what’s left of his house.
Ce jeune homme travaillait autrefois pour Areva avant de perdre son emploi après le départ de l’entreprise française du pays. Aujourd’hui, il tente de rebâtir sa maison, ou du moins ce qu’il en reste. This young man used to work for the French company Areva, but became unemployed when the firm left the country. Today, he’s trying to rebuild what’s left of his house.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
Cet ancien combattant qui réside au camp Beal, ancien camp militaire aux installations vétustes, en plein cœur de Bangui, se lave avec les moyens du bord. This ex-combatant living at Camp Beal, a dilapidated former military camp in central Bangui, washes up as best he can.
Cet ancien combattant qui réside au camp Beal, ancien camp militaire aux installations vétustes, en plein cœur de Bangui, se lave avec les moyens du bord. This ex-combatant living at Camp Beal, a dilapidated former military camp in central Bangui, washes up as best he can.
Pour consolider la paix, il est important de non seulement faciliter la réintégration des anciens combattants et de leurs familles dans leurs communautés d’accueil mais aussi de donner les moyens aux communautés d’accueillir ces populations en créant des opportunités économiques. To consolidate peace, it’s important to not only assist with the reintegration of former combatants but also to provide resources to their host communities by creating new economic opportunities.
Pour consolider la paix, il est important de non seulement faciliter la réintégration des anciens combattants et de leurs familles dans leurs communautés d’accueil mais aussi de donner les moyens aux communautés d’accueillir ces populations en créant des opportunités économiques. To consolidate peace, it’s important to not only assist with the reintegration of former combatants but also to provide resources to their host communities by creating new economic opportunities.
Un large consensus existe entre les autorités et les citoyens sur le fait que la Centrafrique ne sera en mesure de tourner la page que si paix et sécurité prévalent dans le pays. La réintégration des anciens combattants ainsi que la reconstitution d’une armée centrafricaine capable d’opérer dans l’ensemble du territoire sont donc des mesures clés. There is broad consensus between the authorities and the population of Central African Republic that the country will only be able to move forward if peace and security prevail. Reintegrating members of armed groups and rebuilding a national army that can function anywhere in the country are key priorities.
Un large consensus existe entre les autorités et les citoyens sur le fait que la Centrafrique ne sera en mesure de tourner la page que si paix et sécurité prévalent dans le pays. La réintégration des anciens combattants ainsi que la reconstitution d’une armée centrafricaine capable d’opérer dans l’ensemble du territoire sont donc des mesures clés. There is broad consensus between the authorities and the population of Central African Republic that the country will only be able to move forward if peace and security prevail. Reintegrating members of armed groups and rebuilding a national army that can function anywhere in the country are key priorities.
La dure réalité du transport en commun en RCA. Ce pick-up dessert l’axe Mbaïki-Bangui et transporte passagers et marchandises en surcharge... The harsh reality of public transport in the Central African Republic. This overloaded pickup carries passengers and merchandise back and forth between Mbaïki and Bangui...
La dure réalité du transport en commun en RCA. Ce pick-up dessert l’axe Mbaïki-Bangui et transporte passagers et marchandises en surcharge... The harsh reality of public transport in the Central African Republic. This overloaded pickup carries passengers and merchandise back and forth between Mbaïki and Bangui...
Vue du camp de déplacés situé le long de la piste d’atterrissage de l’aéroport M’Poko à Bangui, qui servait de refuge aux populations fuyant les violences intercommunautaires. En 2013, après l’entrée des forces de la Séléka sur Bangui, des milliers de personnes ont choisi de se réfugier aux abords de l’aéroport afin de bénéficier de la protection des forces françaises Sangaris et de celles des Nations Unies qui avaient notamment pour mission de de sécuriser l’aéroport. Au plus fort de la crise, le site abritait pas moins de 100 000 personnes. Le camp a été fermé en janvier 2017 alors qu’il recensait encore 28 000 habitants. Les habitants du camp ont reçu la modique somme de 75 à 150 euros par famille (en fonction de la taille du ménage) pour retourner dans leurs anciens quartiers. Au moindre trouble, les populations ont cependant tendance à trouver refuge aux abords de l’aéroport. View of the refugee camp stretching alongside the landing strip of Bangui’s M’Poko Airport, which became a shelter for people fleeing inter-community violence. In 2013, after Séléka forces entered Bangui, thousands encamped near the airport to take advantage of protection by French Sangari forces, and later United Nations troops, whose mission included ensuring airport safety. At the height of the crisis, the camp held at least 100,000 refugees. The site was closed in January 2017, when the number had dwindled to 28,000. The camp’s inhabitants received the modest sum of $80 to $105 per family (depending on household size) to return to their previous neighborhoods. Nonetheless, at the first sign of strife, residents tend to take refuge near the airport.
Vue du camp de déplacés situé le long de la piste d’atterrissage de l’aéroport M’Poko à Bangui, qui servait de refuge aux populations fuyant les violences intercommunautaires. En 2013, après l’entrée des forces de la Séléka sur Bangui, des milliers de personnes ont choisi de se réfugier aux abords de l’aéroport afin de bénéficier de la protection des forces françaises Sangaris et de celles des Nations Unies qui avaient notamment pour mission de de sécuriser l’aéroport. Au plus fort de la crise, le site abritait pas moins de 100 000 personnes. Le camp a été fermé en janvier 2017 alors qu’il recensait encore 28 000 habitants. Les habitants du camp ont reçu la modique somme de 75 à 150 euros par famille (en fonction de la taille du ménage) pour retourner dans leurs anciens quartiers. Au moindre trouble, les populations ont cependant tendance à trouver refuge aux abords de l’aéroport. View of the refugee camp stretching alongside the landing strip of Bangui’s M’Poko Airport, which became a shelter for people fleeing inter-community violence. In 2013, after Séléka forces entered Bangui, thousands encamped near the airport to take advantage of protection by French Sangari forces, and later United Nations troops, whose mission included ensuring airport safety. At the height of the crisis, the camp held at least 100,000 refugees. The site was closed in January 2017, when the number had dwindled to 28,000. The camp’s inhabitants received the modest sum of $80 to $105 per family (depending on household size) to return to their previous neighborhoods. Nonetheless, at the first sign of strife, residents tend to take refuge near the airport.
La vie continue malgré la précarité des conditions de vie. Mères et enfants vaquent à leurs occupations ménagères. Life goes on, despite unstable living conditions. Here, mothers and children go about their household chores.
La vie continue malgré la précarité des conditions de vie. Mères et enfants vaquent à leurs occupations ménagères. Life goes on, despite unstable living conditions. Here, mothers and children go about their household chores.
Une famille de déplacés partage un maigre repas sur le site du camp de déplacés M’Poko localisé aux abords de l’aéroport de Bangui. Les populations survivent avec les moyens du bord. Au plus fort de la crise, le camp recensait plus de 100 000 personnes. Les conditions de vie sont si dures que les habitants de Bangui avaient surnommé, non sans ironie, le camp M’Poko “Camp Ledger”, le Ledger étant cependant le seul hôtel de luxe de la ville... Previous pages An internally displaced family shares a meager meal in the M’Poko refugee camp on the edge of Bangui’s international airport, where residents survive on whatever they can find. At the height of the crisis, the camp held 100,000 people. Amid the harsh conditions in Camp M’Poko, the refugees jokingly nicknamed it “Camp Ledger,” a reference to the Ledger hotel, the city’s luxury lodgings.
Une famille de déplacés partage un maigre repas sur le site du camp de déplacés M’Poko localisé aux abords de l’aéroport de Bangui. Les populations survivent avec les moyens du bord. Au plus fort de la crise, le camp recensait plus de 100 000 personnes. Les conditions de vie sont si dures que les habitants de Bangui avaient surnommé, non sans ironie, le camp M’Poko “Camp Ledger”, le Ledger étant cependant le seul hôtel de luxe de la ville... Previous pages An internally displaced family shares a meager meal in the M’Poko refugee camp on the edge of Bangui’s international airport, where residents survive on whatever they can find. At the height of the crisis, the camp held 100,000 people. Amid the harsh conditions in Camp M’Poko, the refugees jokingly nicknamed it “Camp Ledger,” a reference to the Ledger hotel, the city’s luxury lodgings.
Le camp a sa propre salle de ciné. The camp had its own video club.
Le camp a sa propre salle de ciné. The camp had its own video club.
Les jouets sont rares dans le camp et les enfants font preuve de créativité, la boue servant de pâte à modeler. In a camp where toys are a rarity, mud becomes clay and is molded into what the children want it to be.
Les jouets sont rares dans le camp et les enfants font preuve de créativité, la boue servant de pâte à modeler. In a camp where toys are a rarity, mud becomes clay and is molded into what the children want it to be.
Les carcasses d’avions servaient de refuge aux milliers d’enfants qui peuplaient le camp. The carcasses of airplanes served as shelter for thousands of children living in the camp.
Les carcasses d’avions servaient de refuge aux milliers d’enfants qui peuplaient le camp. The carcasses of airplanes served as shelter for thousands of children living in the camp.
Des jeunes gens jouent aux cartes pour tuer le temps. Next pages Young people play cards to kill time.
Des jeunes gens jouent aux cartes pour tuer le temps. Next pages Young people play cards to kill time.
Roger Arnold Tabassé, âgé de 73 ans, résidait à Camp M’Poko, un camp de déplacés aux abords de l’aéroport de Bangui qui recense environ 30 000 habitants. Roger Arnold Tabassé, 73, a former police inspector, was one of 30,000 people living in a camp for internally displaced people at M’Poko airport.
Roger Arnold Tabassé, âgé de 73 ans, résidait à Camp M’Poko, un camp de déplacés aux abords de l’aéroport de Bangui qui recense environ 30 000 habitants. Roger Arnold Tabassé, 73, a former police inspector, was one of 30,000 people living in a camp for internally displaced people at M’Poko airport.
La République centrafricaine se remet de trois années de conflit mais le pays doit surmonter d’énormes défis : rétablir la sécurité dans le pays et s’atteler au sort des déplacés font partie des priorités. Camp M’Poko, localisé aux abords de l’aéroport de Bangui, recensait il y a peu des milliers de personnes vivant dans des conditions précaires. Pour nourrir leurs familles et survivre, Hélène Pewa, Nicole Lessene et Monica Crole Nganawar cultivaient des petites parcelles de manioc. As the Central African Republic emerges from three years of conflict, the country is facing immense challenges, including restoring peace and security and assisting the internally displaced. Camp M’Poko, on the outskirts of Bangui International Airport, was until recently home to thousands of internally displaced people living in precarious conditions. To feed their families, women such as Helene Pewa, Nicole Lessene and Monica Carole Nganawar cultivated small patches of manioc in the encampment.
La République centrafricaine se remet de trois années de conflit mais le pays doit surmonter d’énormes défis : rétablir la sécurité dans le pays et s’atteler au sort des déplacés font partie des priorités. Camp M’Poko, localisé aux abords de l’aéroport de Bangui, recensait il y a peu des milliers de personnes vivant dans des conditions précaires. Pour nourrir leurs familles et survivre, Hélène Pewa, Nicole Lessene et Monica Crole Nganawar cultivaient des petites parcelles de manioc. As the Central African Republic emerges from three years of conflict, the country is facing immense challenges, including restoring peace and security and assisting the internally displaced. Camp M’Poko, on the outskirts of Bangui International Airport, was until recently home to thousands of internally displaced people living in precarious conditions. To feed their families, women such as Helene Pewa, Nicole Lessene and Monica Carole Nganawar cultivated small patches of manioc in the encampment.
Fidel, l’un des déplacés du camp M’Poko, confie combien les conditions de vie sont pénibles pour un handicapé comme lui. « Je n’ai pas de jambes depuis ma naissance. Je n’ai pas de femme, pas d’enfants et personne pour s’occuper de moi. Ma maison a été pillée et détruite. Dans le camp, je survis en réparant des pneus. Je gagne quelques sous pour me procurer de la nourriture », confie-t-il. Fidel, a refugee in Camp M’Poko, explains the difficulties of his life as a disabled person. “I was born without legs. I have no wife, no children, no one to take care of me. My house was sacked and then destroyed. Here in the camp, I earn a few pennies by repairing tires. That’s how I get food,” he confides.
Fidel, l’un des déplacés du camp M’Poko, confie combien les conditions de vie sont pénibles pour un handicapé comme lui. « Je n’ai pas de jambes depuis ma naissance. Je n’ai pas de femme, pas d’enfants et personne pour s’occuper de moi. Ma maison a été pillée et détruite. Dans le camp, je survis en réparant des pneus. Je gagne quelques sous pour me procurer de la nourriture », confie-t-il. Fidel, a refugee in Camp M’Poko, explains the difficulties of his life as a disabled person. “I was born without legs. I have no wife, no children, no one to take care of me. My house was sacked and then destroyed. Here in the camp, I earn a few pennies by repairing tires. That’s how I get food,” he confides.
À l’intérieur de cette tente, qui abrite l’une des familles de déplacés qui avait trouvé refuge dans l’enceinte du camp M’Poko, aux abords de l’aéroport de Bangui, il fait une chaleur suffocante. Inside this tent housing an internally displaced family in Camp M’Poko, on the outskirts of the Bangui airport, the heat is stifling.
À l’intérieur de cette tente, qui abrite l’une des familles de déplacés qui avait trouvé refuge dans l’enceinte du camp M’Poko, aux abords de l’aéroport de Bangui, il fait une chaleur suffocante. Inside this tent housing an internally displaced family in Camp M’Poko, on the outskirts of the Bangui airport, the heat is stifling.
Le projet d’urgence de restauration des services publics (PURSEP), financé par la Banque mondiale, a rétabli le système de gestion financière et de paie des fonctionnaires. Ainsi, depuis mai 2014, l’État a réglé sans interruption et de manière ponctuelle les salaires. Par ailleurs, les administrations publiques ont repris leurs fonctions centrales. The Emergency Public Services Response Project (PURSEP by its French acronym), financed by the World Bank, has reestablished a working payroll and financial management system for the nation. As of 2014, the State has regularly paid salaries by due date, and the core functions of public administration have resumed.
Le projet d’urgence de restauration des services publics (PURSEP), financé par la Banque mondiale, a rétabli le système de gestion financière et de paie des fonctionnaires. Ainsi, depuis mai 2014, l’État a réglé sans interruption et de manière ponctuelle les salaires. Par ailleurs, les administrations publiques ont repris leurs fonctions centrales. The Emergency Public Services Response Project (PURSEP by its French acronym), financed by the World Bank, has reestablished a working payroll and financial management system for the nation. As of 2014, the State has regularly paid salaries by due date, and the core functions of public administration have resumed.
Marc Kranadé, responsable du programme élargi de vaccination du centre de santé de Damara, vaccine des jeunes enfants. Les femmes et leurs nourrissons constituent la clientèle principale de cette clinique de campagne. Marc Kranadé, head of the Expanded Vaccination Program at the Damara health center, administers vaccines to young children. Women and infants are the chief clientele at this country clinic.
Marc Kranadé, responsable du programme élargi de vaccination du centre de santé de Damara, vaccine des jeunes enfants. Les femmes et leurs nourrissons constituent la clientèle principale de cette clinique de campagne. Marc Kranadé, head of the Expanded Vaccination Program at the Damara health center, administers vaccines to young children. Women and infants are the chief clientele at this country clinic.
Le projet d’urgence de restauration des services publics (PURSEP), financé par la Banque mondiale, a rétabli le système de gestion financière et de paie des fonctionnaires. Ainsi, depuis mai 2014, l’État a réglé sans interruption et de manière ponctuelle les salaires. Par ailleurs, les administrations publiques ont repris leurs fonctions centrales. The Emergency Public Services Response Project (PURSEP by its French acronym), financed by the World Bank, has reestablished a working payroll and financial management system for the nation. As of 2014, the State has regularly paid salaries by due date, and the core functions of public administration have resumed.
Le projet d’urgence de restauration des services publics (PURSEP), financé par la Banque mondiale, a rétabli le système de gestion financière et de paie des fonctionnaires. Ainsi, depuis mai 2014, l’État a réglé sans interruption et de manière ponctuelle les salaires. Par ailleurs, les administrations publiques ont repris leurs fonctions centrales. The Emergency Public Services Response Project (PURSEP by its French acronym), financed by the World Bank, has reestablished a working payroll and financial management system for the nation. As of 2014, the State has regularly paid salaries by due date, and the core functions of public administration have resumed.
Dans ce quartier situé à la périphérie de Bangui, ces femmes ont désormais accès à une borne fontaine. « Cela a changé ma vie », confie une mère de sept enfants qui fait la lessive dans une baignoire en plastique grâce à l’eau collectée au point d’eau le plus proche. « Avant, nous étions obligées de parcourir 10 km aller-et-retour pour collecter de l’eau », précise-t-elle. Le Projet d’urgence de réhabilitation des infrastructures et services urbains (PURISU), financé par la Banque mondiale, a permis de restaurer, améliorer et élargir l’accès aux infrastructures de base, notamment dans les quartiers les plus défavorisés de la capitale. 34 300 habitants ont pu ainsi bénéficier d’un accès à des sources d’eau améliorées. In this neighborhood located on the outskirts of Bangui, women can now draw water from a pumping station. “It has changed my life”, said this mother of seven, who seeks out the nearest water source to hand-wash her family’s clothes in a plastic tub. “Before, we had to walk six miles round-trip to fetch water”, she added. The World Bank−funded Emergency Urban Infrastructure Rehabilitation and Maintenance Project (PURISU by its French acronym) has repaired and upgraded basic infrastructure, as well as increasing access in the most deprived districts of Bangui. Some 34,300 people now have access to improved water sources.
Dans ce quartier situé à la périphérie de Bangui, ces femmes ont désormais accès à une borne fontaine. « Cela a changé ma vie », confie une mère de sept enfants qui fait la lessive dans une baignoire en plastique grâce à l’eau collectée au point d’eau le plus proche. « Avant, nous étions obligées de parcourir 10 km aller-et-retour pour collecter de l’eau », précise-t-elle. Le Projet d’urgence de réhabilitation des infrastructures et services urbains (PURISU), financé par la Banque mondiale, a permis de restaurer, améliorer et élargir l’accès aux infrastructures de base, notamment dans les quartiers les plus défavorisés de la capitale. 34 300 habitants ont pu ainsi bénéficier d’un accès à des sources d’eau améliorées. In this neighborhood located on the outskirts of Bangui, women can now draw water from a pumping station. “It has changed my life”, said this mother of seven, who seeks out the nearest water source to hand-wash her family’s clothes in a plastic tub. “Before, we had to walk six miles round-trip to fetch water”, she added. The World Bank−funded Emergency Urban Infrastructure Rehabilitation and Maintenance Project (PURISU by its French acronym) has repaired and upgraded basic infrastructure, as well as increasing access in the most deprived districts of Bangui. Some 34,300 people now have access to improved water sources.
Un vendeur d’œufs exhibe fièrement ses produits. En Centrafrique, selon une récente enquête, les ménages consomment en moyenne moins de deux repas par jour, composés principalement d’aliments de base et de très peu de viande ou de poisson. Les protéines viennent à manquer. An egg vendor proudly exhibits his products. In the Central African Republic, according to a recent study, households consume an average of two meals per day, mainly staple foods with very small portions of meat or fish. Protein is in short supply.
Un vendeur d’œufs exhibe fièrement ses produits. En Centrafrique, selon une récente enquête, les ménages consomment en moyenne moins de deux repas par jour, composés principalement d’aliments de base et de très peu de viande ou de poisson. Les protéines viennent à manquer. An egg vendor proudly exhibits his products. In the Central African Republic, according to a recent study, households consume an average of two meals per day, mainly staple foods with very small portions of meat or fish. Protein is in short supply.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
Agée de 75 ans, Lucienne Ogrenou, confie regretter l’époque de l’empereur Bokassa, période faste selon elle, dans l’histoire de son pays. At age 75, Lucienne Ogrenou says she misses the era of Emperor Bokassa, a rich time, she says, in the country’s history.
Agée de 75 ans, Lucienne Ogrenou, confie regretter l’époque de l’empereur Bokassa, période faste selon elle, dans l’histoire de son pays. At age 75, Lucienne Ogrenou says she misses the era of Emperor Bokassa, a rich time, she says, in the country’s history.
Le « champ école » de Mbaïki a été créé dans le cadre du Projet d’urgence en réponse à la crise alimentaire et la relance de l’agriculture (PURCARA). Grâce à cette initiative, une dizaine d’associations apprennent à faire de la culture maraîchère. Un facilitateur assure l’encadrement des ONGs en étroite collaboration avec les techniciens vulgarisateurs. Quarante facilitateurs ont été ainsi formés. La plupart des groupements ont amélioré leurs rendements grâce à ces formations. The “field school” in Mbaïki was created as part of the World Bank’s Emergency Food Crisis Response and Agricultural Revival Project (PURCARA by its French acronym). Thanks to this initiative, 10 associations are now learning market gardening techniques. A facilitator ensures supervision by NGOs in close collaboration with field assistants. Forty facilitators have been trained, and most of the groups have increased their yields as a result of the instruction.
Le « champ école » de Mbaïki a été créé dans le cadre du Projet d’urgence en réponse à la crise alimentaire et la relance de l’agriculture (PURCARA). Grâce à cette initiative, une dizaine d’associations apprennent à faire de la culture maraîchère. Un facilitateur assure l’encadrement des ONGs en étroite collaboration avec les techniciens vulgarisateurs. Quarante facilitateurs ont été ainsi formés. La plupart des groupements ont amélioré leurs rendements grâce à ces formations. The “field school” in Mbaïki was created as part of the World Bank’s Emergency Food Crisis Response and Agricultural Revival Project (PURCARA by its French acronym). Thanks to this initiative, 10 associations are now learning market gardening techniques. A facilitator ensures supervision by NGOs in close collaboration with field assistants. Forty facilitators have been trained, and most of the groups have increased their yields as a result of the instruction.
Madame Bernadette Nabeyin, présidente de l’action des femmes chrétiennes pour le développement (AFCD) de Mbaïki, fait partie des bénéficiaires du Projet d’urgence en réponse à la crise alimentaire et la relance de l’agriculture (PURCARA). « Je suis très reconnaissante d’avoir reçu des semences et du matériel agricole car cela m’a permis aujourd’hui d’avoir un champ. J’ai appris comment planter et comment faire le suivi pour m’assurer que les plantes poussent normalement », ajoute-t-elle. Madame Bernadette Nabeyin, president of the Mbaïki Christian Women’s Action for Development (AFCD by its French acronym), is one of the beneficiaries of the Emergency Food Crisis Response and Agricultural Revival Project (PURCARA). “I’m very thankful for the seeds and equipment I received... that’s why I have a farm plot today. I learned how to plant and how to follow up to be sure the plants are growing as they should,” she says.
Madame Bernadette Nabeyin, présidente de l’action des femmes chrétiennes pour le développement (AFCD) de Mbaïki, fait partie des bénéficiaires du Projet d’urgence en réponse à la crise alimentaire et la relance de l’agriculture (PURCARA). « Je suis très reconnaissante d’avoir reçu des semences et du matériel agricole car cela m’a permis aujourd’hui d’avoir un champ. J’ai appris comment planter et comment faire le suivi pour m’assurer que les plantes poussent normalement », ajoute-t-elle. Madame Bernadette Nabeyin, president of the Mbaïki Christian Women’s Action for Development (AFCD by its French acronym), is one of the beneficiaries of the Emergency Food Crisis Response and Agricultural Revival Project (PURCARA). “I’m very thankful for the seeds and equipment I received... that’s why I have a farm plot today. I learned how to plant and how to follow up to be sure the plants are growing as they should,” she says.
Ces deux jeunes garçons, originaires d’un petit village dans la commune de Pissa, dans le sud-ouest du pays, exhibent fièrement les jouets qu’ils ont construits non sans ingéniosité. Environ 40 % des élèves actuellement scolarisés en Centrafrique ont dû s’absenter plusieurs jours de l’école du fait de l’insécurité qui règne encore dans certaines zones du pays. These two young boys in a small village near Pissa, in the southwest of the country, proudly show off the ingenious toys they have built. Approximately 40% of schoolchildren in the Central African Republic today have had to miss several days of school due to risks of violence in certain areas of the country.
Ces deux jeunes garçons, originaires d’un petit village dans la commune de Pissa, dans le sud-ouest du pays, exhibent fièrement les jouets qu’ils ont construits non sans ingéniosité. Environ 40 % des élèves actuellement scolarisés en Centrafrique ont dû s’absenter plusieurs jours de l’école du fait de l’insécurité qui règne encore dans certaines zones du pays. These two young boys in a small village near Pissa, in the southwest of the country, proudly show off the ingenious toys they have built. Approximately 40% of schoolchildren in the Central African Republic today have had to miss several days of school due to risks of violence in certain areas of the country.
À Pissa, communauté rurale au sud-ouest du pays, cette église a été transformée en salle de classe. « Les parents veulent que nous construisions un lycée mais nous n’avons pas les fonds nécessaires car les familles ont déjà du mal à payer les frais de scolarité », confie Ludovic, instituteur dans cette école privée en milieu rural. In the small rural community of Pissa, in the southwest of the country, this church has been transformed into a classroom. “Parents are asking us to build a high school, but we don’t have the funds... and parents already have a hard time paying for their children’s tuition”, says Ludovic, a teacher at this private school in a rural setting.
À Pissa, communauté rurale au sud-ouest du pays, cette église a été transformée en salle de classe. « Les parents veulent que nous construisions un lycée mais nous n’avons pas les fonds nécessaires car les familles ont déjà du mal à payer les frais de scolarité », confie Ludovic, instituteur dans cette école privée en milieu rural. In the small rural community of Pissa, in the southwest of the country, this church has been transformed into a classroom. “Parents are asking us to build a high school, but we don’t have the funds... and parents already have a hard time paying for their children’s tuition”, says Ludovic, a teacher at this private school in a rural setting.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
À Boali, les bénéficiaires du Projet Londo exhibent fièrement leurs vélos flambant neufs, bonus qu’ils obtiennent lorsqu’ils décrochent un emploi dans le cadre de ces travaux à haute intensité de main d’œuvre financés par la Banque mondiale. In Boali, beneficiaries of Project Londo (“Stand Up”) proudly show off their brand-new bicycles, given as a bonus to new hires with the Labor-Intensive Works initiative financed by the World Bank.
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